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Notre patrimoine n'est pas un support de graffitis

À la suite de récentes dégradations constatées sur la forteresse de Crozant, où des drapeaux palestiniens et l’inscription « Free Palestine » ont été peints sur les vestiges historiques, Laurent Daulny, président du syndicat mixte en charge de ce site, a exprimé son indignation en déclarant :
« Notre patrimoine n'est pas un support de graffitis ».

Malheureusement, ce constat s’applique également à nos villages.
Ces dernières semaines, plusieurs dégradations similaires ont été relevées :
  • À Châtelus, deux drapeaux peint sur le pont ainsi que de nouveaux tags sur le mur situé en contrebas de la mairie.
  • À Saint-Martin-Sainte-Catherine, Saint Pierre et Saint-Goussaud, des transformateurs EDF ont été vandalisés.
Ces actes isolés forment une liste non exhaustive, qui témoigne d’un phénomène préoccupant.
Des conséquences lourdes pour les habitants
Ces graffitis, réalisés sur des bâtiments publics ou privés, n’apportent aucune réponse constructive aux enjeux internationaux qu’ils prétendent évoquer.
Ils ne servent en rien la cause des populations concernées et, en revanche, font peser une charge financière directe sur les habitants.
  • La commune de Châtelus devra de nouveau solliciter un prestataire spécialisé pour nettoyer les surfaces dégradées.
  • EDF, de son côté, répercutera très probablement les coûts de remise en état sur l’ensemble des usagers.
Ces dépenses, injustes et évitables, viennent grever les budgets communaux et individuels.
Un acte illégal et puni par la loi
Nous rappelons que ces dégradations constituent un délit.
Selon l’article 322-1 du Code pénal, « la destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».
Lorsque ces dégradations portent sur des biens classés ou inscrits au titre des monuments historiques, les peines peuvent être portées à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende (article 322-3 du Code pénal).
Un appel à la responsabilité et au respect
Nous tenons à rappeler que le dialogue et l’information passent par des moyens légaux et démocratiques.
Taguer des bâtiments n’est ni une forme d’expression légitime ni un mode d’action efficace.
C’est une atteinte volontaire au bien commun, qui enlaidit nos villages et alimente l’incompréhension et la colère